Découvrez notre interview de Jade Kua, organisatrice du salon les Entreprenariales.
Pouvez-vous présenter votre événement ?
Il s’agissait ici de la 13eme édition du salon des Entreprenariales qui se passait pour la première fois au stade de l’Allianz Riviera. Il est organisé par l’UPE06, l’Union Pour les Entreprises des Alpes-Maritimes. Ce salon vise à rassembler les dirigeants d’entreprise de tous les secteurs mais aussi les institutionnels de la région. Le principe est le suivant « un jour, un lieu, des rencontres ».
Il est vraiment basé sur le networking, les échanges inter-entreprises, des conférences et des Speed Business Meeting ® qui rythment la journée.
Cette année nous avons la chance d’avoir beaucoup de têtes d’affiche qui font venir beaucoup de monde, comme Monsieur Jean-Marc Daniel, chroniqueur économique sur BFM TV, ainsi que Madame Sophie de Menthon, chroniqueuse dans #ONVPSM sur @itele, qui a par ailleurs créé la désormais célèbre Fête des Entreprises sur le thème : « J’aime ma boîte ! ». Nous faisons également venir des personnes du monde politique et de la pensée afin de bousculer toutes les idées reçues sur le monde de l’entreprenariat. Cette année 100 exposants et 3 000 visiteurs y ont participé.
Qui sont les exposants ?
Ce sont des entrepreneurs de TPE et PME de la région. Mais nous avons également accueilli cette année deux entreprises de Paris et deux de Draguignan. On commence à se nationaliser et ça c’est vraiment super !
Votre salon nous semble assez complexe, au vu de la mixité de vos cibles. On imagine que cela a dû être compliqué de réussir à créer une trame, un lien entre tous...
Quelles ont été les problématiques ?
Tout à fait et c’est pour cette raison que nous prenons en charge l’ensemble de la logistique et que nous laissons aux chefs d’entreprise la responsabilité de se créer par eux-mêmes leur réseau sur place. Nous, notre travail c’est de faire en sorte que n’importe quel chef d’entreprise, quand il entre dans notre salon, ait à sa disposition toutes les entreprises de services dont il pourrait avoir besoin pour faire prospérer son business.
Quel a été le plus gros challenge ?
Sans aucune hésitation la gestion car nous devions gérer les 100 exposants qui étaient initialement censés être 70 et faire en parallèle le suivi presse et partenaires. Cela demande beaucoup de rigueur car il y a énormément d’acteurs et d’activités à organiser. Il s’agit vraiment d’un événement complet rassemblant la totalité de l’écosystème azuréen.
Il s’agissait donc d’un vrai challenge en amont...
Qu’en a-t-il été le jour J ?
On n’arrête pas de courir (rires) !!! Il faut savoir que l'exposition était tout en longueur. Lorsque vous tentez d’aller d’un point à l’autre, on vous arrête à presque tous les stands pour des raisons diverses : le programme, une ampoule qui a grillé, le code internet…
Notre rôle était essentiellement de veiller à la logistique autour de nos invités, à l'organisation du cocktail, au respect des horaires... Tout cela en étant les plus discrètes possible. Nous étions 3 coordinatrices principales (Solène, Elodie et moi-même) pour en définitive 100 exposants et 3 000 visiteurs. Cela nous a valu dans les 30km de marche entre la veille et le jour J ! Cela fut une superbe expérience.
Comment avez-vous eu l'idée du SMS ?
Les Entreprenariales sont un événement qui existe depuis 13 ans et qui est par conséquent bien ancré dans le paysage azuréen. Afin d’éviter de rentrer dans une organisation type qui vieillisse chaque année, notre leitmotiv est de relever chaque année le défi de l’innovation et de la modernisation, à l’image de nos entrepreneurs. Nous désirons proposer un salon tendance en adéquation avec ce quoi ils aspirent. Cette année notre objectif était de le tourner vers le « connecté » : cela signifiait l’utilisation des réseaux sociaux mais aussi du SMS !
Les textos faisaient auparavant partie de la sphère privée, mais ils entrent de plus en plus dans les mœurs comme étant professionnels. C’est bien plus instantané que tout ce qui existe et on sait que la personne va le lire. Et j’avais justement reçu des demandes d’inscriptions sur mon portable. On s’est donc dit que nous utilisions déjà les canaux « traditionnels » du digital mais que nous voulions aller plus loin et c’est là que nous est venue l’idée des SMS !
Maintenant nous allons aborder la question de la mise en place du service SMSFactor parce qu’on sait que pour un salon c’est un petit peu particulier.
Concrètement, comment cela c'est passé ?
Tout d’abord nous avons décidé d’utiliser le SMS sur le canal de l’alerte. Nous n'étions pas certains de la cible à choisir pour ce canal : allions nous communiquer aux exposants ou aux visiteurs ? Nous avons porté notre décision sur les visiteurs et l’alerte afin de rassembler le plus de monde autour d’un temps fort. J’ai mis cela en place avec Clotilde de chez SMSFactor et j’ai pu constater à ma grande surprise qu’il s’agissait de quelque chose de très simple. Je m’imaginais cela compliqué, avec des tableaux dans tous les sens alors que non pas du tout (rires) !
J’ai découvert que c’était facile et rapide. J’avais simplement à envoyer un tableau Excel avec les numéros de téléphone et cela la veille, ce qui est déjà en soi un réel atout car cela demande des délais courts et c’est très appréciable dans un timing aussi chronométré que celui d’un salon. J’ai juste eu un petit regret de ne pas avoir pu utiliser toutes les fonctions possibles et imaginables du SMS comme la personnalisation car nous devions faire des choix stratégiques sur celles choisies !
Quels fut le bénéfice " visiteurs " ?
Nos retours ont été sans appel, ils étaient tout simplement ravis d’avoir le programme clés en mains directement sur leur mobile. Ils n’avaient pas à chercher à la page x d’un catalogue les informations. Ils ont toujours leur portable à la main et ils sont avertis à la minute près.
Ce qu’il faut savoir, pour la petite histoire, c’est que nous avons créé notre formulaire d’inscription. Il fallait qu’on mette dessus une note qui prévienne que les numéros de portable étaient nécessaires pour recevoir les alertes lors de la manifestation. Pour être honnête nous pensions au début que nous aurions maximum un téléphone sur six et nous avons collecté en réalité la moitié d’entre eux ce qui est vraiment énorme. C’est donc la preuve que les gens sont ouverts à ces alertes et qu’ils en ont saisi le côté pratique. Les retours sont tous allés dans ce sens, ce n’était pas intrusif mais une aide. Cela a été vu comme pratique et de sympa !
Outre le SMS assez basique que nous proposons sur notre plateforme, vous avez testé notre nouvel outil qui est le sondage par SMS.
Pouvez-vous nous en dire quelques mots ?
C’est un outil qui est super, il est hyper rapide et la réponse est immédiate. Nous avons donc mis en place un questionnaire de satisfaction par SMS et cela nous a permis de toucher des personnes que nous n’avions pas eu le temps de voir dans le salon, même si c’est grâce à leur venue qu'il fut un succès. Leur avis est pour nous primordial car il nous permet d’avoir un retour sur leur expérience et d’ainsi faire évoluer les choses en tenant compte de leurs remarques !
On oublie le côté un peu archaïque du questionnaire papier et les gens peuvent nous répondre même s'ils ne sont plus sur place. De nos jours tout le monde aime donner son avis mais pas forcément publiquement, grâce à cette solution ils savaient qu’ils touchaient directement les bonnes personnes et cela a créé une proximité entre l’organisateur et le visiteur qui est vraiment formidable.
*A noter, le service sondage SMS n'est plus disponible chez SMSFactor. Il vous est tout de même possible d'envoyer vos enquêtes par SMS grâce à l'ajout de liens tracés à vos campagnes envoyées via la plateforme SMSFactor.
Quelque chose à ajouter ?
Nous n’avions pas assez de temps ! Quand j’imagine toutes les possibilités que l’on peut avoir quand on a plusieurs milliers de SMS pour un événement. Avec 2 000 SMS les retours furent déjà très beaux, mais il y a tellement de choses à faire et à imaginer avec cet outil.
« Speed Business Meeting ® » est une marque déposée de Planète micro-entreprise.